• Publication (fiche article uniquement),

La folie ordinaire

Sous la direction de François Pommier

Publié le 9 mars 2018 Mis à jour le 9 mars 2018

Auteurs : R. Aceituno, G. de Araujo Abrantes, E. Chaillou, G. Chaudoye, M. David-Ménard, C. Dejours, J.-M. Dupuy, M. Feldman, P. Guyomard, D. Humphrey, N. de Kernier, L. Laufer, J.-B. Marchand, F. Pommier, M. Rezende-Cardoso, H. Riazuelo, J. Schaeffer, B. Secchi, S. Skandrani, J.-F. Solal, S. Tousseul

Le qualificatif "ordinaire" appliqué à la folie peut sembler paradoxal, eu égard à son caractère extraordinaire. L'antinomie n'est toutefois qu'apparente dans la mesure où la folie, souvent partie prenante de la vie quotidienne, peut être aussi familière que déroutante.

Les auteurs de cet ouvrage, psychanalystes, psychologues et psychiatres - universitaires pour la plupart - ont fait le point, à l'occasion d'un colloque, sur les aspects familiers de la folie.

La folie ordinaire peut ainsi être perçue dans son rapport à la temporalité, selon le temps qu'elle occupe, ou bien la période de la vie où elle apparaît. Elle peut être vue à travers son reflet social, restant ordinaire tant que le regard de l'autre n'a pas pris acte du désordre dont elle est porteuse. Elle peut être encore appréhendée sous d'autres prismes : celui de l'environnement immédiat, celui du rêve ou de l'acte créatif. La question du jeu demeure celle du rapport entre l'espace d'ombre dans lequel la folie ordinaire se développe et la supposée clarté de la normalité.

Edition Campagne Première
Enregistrer

Mis à jour le 09 mars 2018